La pratique de l’autopartage et du covoiturage sont des solutions pour lutter contre l’autosolisme. Optymo offre une réponse sur le plan de l’autopartage, par contre, la mobilisation des entreprises peut être nécessaire pour une offre valable sur le plan du covoiturage.
Dans les petites entreprises, la mise en relation des collaborateurs peut être faite oralement ou manuellement. Les personnes intéressées indiquent leur profil de mobilité (jours de travail, heures de départ et d’arrivée, trajet, volonté de conduire, etc.) sur un tableau d’affichage qui centralise ainsi les offres conducteurs / passagers. Cet outil permet aux collaborateurs de prendre contact avec les personnes dont le profil correspond.
Pour les entreprises à faible effectif, il peut également être intéressant de faire un système de covoiturage commun avec les entreprises proches, afin d’avoir plus de chances de former des équipes de covoiturage.
Une forte volonté politique (comme par exemple chez nos voisins suisses de la République et Canton du Jura) peut être nécessaire pour aider les entreprises à s’engager dans le processus du covoiturage.
Je me souviens d’un dispositif qui était expérimenté dans le PNR des Ballons vosgiens de covoiturage entre les villages des vallées voisines et la ville de Colmar.
Un symbole “pouce” était affiché dans les villages en des lieux stratégiques. Les personnes intéressées s’y positionnaient et les voitures munies du logo “pouce” s’arrêtaient pour les prendre en charge.
Un charte ou une convention était signée par les demandeurs et des chauffeurs volontaires en mairie, où tous recevaient le fameux logo “pouce”.
Il faut inciter également les collectivités à communiquer sur ces modes de transports et sur la possibilité de bénéficier du forfait mobilité durable pour les employés. Trop peu de communication sur le sujets alors que cela peut encourager à plus de déplacements en vélo et en covoiturage (collectivité territoriale, hôpital, etc…).